Mon île chérie, mes racines, mes couleurs, mes ancêtres et mon avenir

22 septembre 2006

Fête de la zic

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Je me rappelle ce jour, ce grand jour . Ce jour où j’ai épousé Yacinthe. Le jour où ma bien-aimée m’a dit « Oui Xavier ».
Comment ne pas m’en souvenir ? Le son cristallin du youkoulélé résonne encore dans mes oreilles.
J’aime cet instrument. J’ai toujours aimé cet instrument.
Je n’ai jamais été ni musicien ni mélomane. Mais ce son pur, cette cascade de notes rafraîchissantes me consolent de ces espèces de guimbardes, cornemuses et autres hélicons lancinants et monotones.
Non, vraiment je ne vois pas d’instrument qui vaille celui-là.
Je sais, je sais que mon avis est subjectif. Je veux bien admettre que mes origines font pencher la balance. Je n’essaie pas de faire partager à tous prix ma préférence. Je ne veux pas non plus imposer mon choix.
D’ailleurs Yacinthe est d’accord, je le vois. Je ne me rappelle pas qu’elle ait été une seule fois en désaccord avec moi sur rien. Je l’aime ma Yacinthe.
Et je ne sais pas si un quelconque banjo, un sublime harmonica, ou même une guitare à 12 cordes pourraient nous faire changer d’avis.
Je me demande même si nous arriverions à trouver le moindre aléa capable de séparer nos deux cœurs.
J’essaie de m’y forcer, mais non. Rien à faire.
Et s’il y a quelque chose que je déteste c’est bien qu’on tente de me prouver que j’ai tort, que nous avons tort.
Mais nos amis le savent : dans ce cas, c’est comme s’ils pissaient dans un violon…
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